Seulement quelques centaines de grammes de houblon seront nécessaires pour assaisonner 100 litres de bière. Néanmoins, cette plante vivace et volubile reste irremplaçable dans le développement de la boisson. Ses fleurs fournissent une poudre jaune, les lupulines, qui est impliqué dans la préservation, l’amertume et l’arôme de la bière. Le houblon est également synonyme d’une variété de variétés, car il y en a plus de 250.
Produire du houblon biologique
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En France, les surfaces sont microscopiques comparées à d’autres grandes cultures. Le houblon, cependant, a connu un regain d’intérêt au cours des dernières années. En effet, la demande a considérablement changé : « Les nouvelles brasseries artisanales et les microbrasseries ont une demande différente de celle des brasseries historiques. Ils recherchent du houblon certifié biologique, aromatique, fruité et résineux au parfum d’agrumes ou de fruits, de houblon exotique et local », a déclaré Edouard Roussez, Co-fondateur des Houblons de France.
À l’heure actuelle, l’offre de houblon bio français ne répond pas à la demande. Face à cette pénurie, 70 % des brasseurs français déclarent utiliser du houblon importé (Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis). Sur la base de cette observation, l’association travaille depuis plusieurs années : « La culture du houblon biologique en France occupe donc une place prépondérante et doit être structurée grâce à la collaboration entre brasseurs et houblons », explique Édouard Roussez. En 2018, environ 20 hectares ont été plantés et au moins autant en 2019. La culture traditionnelle de cette plante vivace est réalisée d’une manière spéciale sur des parcelles équipées de barres verticales et de câbles. Ils permettent à la liane de l’espérance d’atteindre une hauteur allant jusqu’à sept mètres. Les fleurs en forme de cône sont récoltées avant maturité, entre la mi-août et la mi-septembre. Après séchage, ils sont stockés dans le vide et dans le froid stockés.
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Projets en Normandie
Traditionnellement, le houblon français est cultivé en Alsace qui, selon l’Association Générale des Producteurs de Hopfen de France (AGPH), accumule près de 500 hectares. Désormais, d’autres régions s’intéressent à la culture. A l’ouest, Houblons de Normandy a été fondée le 25 mars 2019, organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture. L’objectif est de produire une bière 100% normande à partir d’orge locale et de houblon. En particulier, le houblon biologique fait l’objet d’une demande réelle de la part des brasseurs de la région. Plus de 80 brasseries artisanales sont aujourd’hui réparties sur le territoire normande. En 2019, une initiative a également été lancée pour créer à Bayeux (Calvados) un atelier de malt artisanal, Normandie Malt, pour transformer l’orge de Normandie en malt. Les premières plantations de houblon ont commencé l’année dernière avec l’objectif d’avoir dix hectares de houblon en Normandie en cinq ans.
L’ approche n’est pas évidente, puisque le coût d’un saut entre la plante, les plantes, l’usine de récolte et de séchage reste élevé (plus de 5.000 euros par 1 000 m2). L’usine de houblon prend également trois ans pour atteindre la pleine production, estimée à 1,6 tonnes/ha pour la production conventionnelle et 1,3 tonnes/ha pour la production biologique. Ensuite, le houblon récolté ne peut être commercialisé que s’il a été certifié par FranceAgrimer selon des critères précis d’humidité, de tiges, de feuilles et de graines. Après la certification, le houblon doit être analysé pour déterminer son profil aromatique ou amer, qui dépend de sa composition. Un secteur réel à mettre en place.
MarienneLoison